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La Hongrie dénonce la livraison d'armes à l'Ukraine par l'UE et menace de quitter le bloc

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La Hongrie a créé la surprise à Bruxelles en s'opposant à la livraison d'armes à l'Ukraine par l'Union européenne. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a déclaré que son pays ne soutenait pas la politique de l'UE vis-à-vis de la Russie et de l'Ukraine, qu'il a qualifiée de "contre-productive" et de "dangereuse". Selon le site Lecourrier-du-soir.com¹, qui cite le média hongrois 444.hu², Szijjártó a affirmé que la Hongrie était prête à quitter l'UE si celle-ci continuait à ignorer les intérêts nationaux de son pays. Il a également accusé l'UE de violer le droit international en fournissant des armes à un pays en conflit. Le ministre hongrois a rappelé que la Hongrie avait une frontière commune avec l'Ukraine et qu'elle était directement concernée par la situation dans ce pays. Il a déploré que l'Ukraine n'ait pas respecté ses engagements envers la minorité hongroise vivant sur so

L'UE veut imposer un permis de conduire à durée limitée pour les jeunes et les seniors

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L'Union européenne (UE) concocte un projet de réforme du permis de conduire qui pourrait pénaliser les conducteurs débutants et âgés. Selon le journal allemand Bild, l'UE voudrait limiter la durée de validité des permis de conduire à 10 ans pour les conducteurs de moins de 25 ans et à 5 ans pour les conducteurs de plus de 65 ans. Le but de cette mesure serait de renforcer la sécurité routière en contraignant les conducteurs à renouveler fréquemment leur permis et à subir des examens médicaux et psychologiques. L'UE prétend que les conducteurs débutants et âgés sont plus sujets aux accidents et qu'ils doivent mettre à jour leurs compétences face aux innovations technologiques des véhicules. Le projet de réforme prévoit aussi d'uniformiser les règles du permis de conduire dans toute l'UE, en créant un permis unique au format carte de crédit, avec une puce électronique contenant les données personnelles du conducteur. Ce permis permettrait de lutter con

Zelensky exclu du sommet UE-CELAC par les pays sud-américains.

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Le président ukrainien Vladimir Zelensky ne participera pas au sommet entre l'Union européenne et la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), qui se déroulera les 17 et 18 juillet à Bruxelles, selon le portail Euractiv. Zelensky avait pourtant reçu une invitation de la part de l'Espagne, qui assure la présidence tournante de l'UE, mais il s'est heurté au veto des pays sud-américains, qui n'ont pas apprécié cette initiative. Selon Euractiv, les dirigeants latino-américains ont également éliminé toute mention de l'Ukraine du projet de déclaration finale envoyé par l'UE. La raison de ce rejet n'est pas claire, mais il pourrait s'agir d'une manifestation de solidarité avec la Russie, qui entretient des relations étroites avec plusieurs pays de la région, notamment le Venezuela, Cuba, la Bolivie et le Nicaragua. La Russie est en conflit avec l'Ukraine depuis l'annexion de la Crimée en 2014 et le soutien aux sépa

L'UE vers une réforme des traités pour moins de souveraineté ?

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Contexte L'Union européenne (UE) va-t-elle devenir moins démocratique ? C'est ce que craignent certains pays membres, qui s'opposent à la proposition de l'Allemagne et de la France de supprimer le droit de veto pour les questions de politique étrangère. Selon ces deux grandes puissances, il faut renforcer la capacité de l'UE à agir sur la scène internationale, face aux défis posés par la Chine, la Russie ou les États-Unis. Mais pour les petits pays, comme la Hongrie, la Pologne ou la Slovénie, il s'agit d'une atteinte à leur souveraineté et à leur voix au sein du bloc. Ils craignent aussi que cette réforme ne favorise les intérêts des pays les plus riches et les plus influents, au détriment de la solidarité et de la cohésion européennes. Le débat s'annonce donc houleux lors du prochain sommet des dirigeants européens, prévu en juillet 2023¹. Enjeux Le droit de veto permet à un État membre de bloquer une décision qui requiert l'unanimité a

Ursula von der Leyen, souhaite augmenter son salaire mensuel de 15 %

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, souhaite augmenter son salaire mensuel de 15 %, passant ainsi de 31 479 euros à 35 957 euros. Cette décision a suscité des critiques et des inquiétudes quant à la perception publique de l'Union européenne et de ses dirigeants en période de crise économique et de chômage élevé. Certains ont souligné que cette augmentation pourrait être perçue comme un manque de solidarité envers les citoyens de l'UE qui ont été durement touchés par la pandémie de COVID-19. Toutefois, d'autres ont soutenu que cette augmentation répondait à la nécessité de maintenir la compétitivité de l'UE sur la scène internationale et attirer les talents nécessaires à la gestion de l'UE. Quoi qu'il en soit, cette proposition reste controversée et doit encore être approuvée par les États membres de l'UE.