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La crise sanitaire a creusé un trou béant dans les finances publiques françaises. La dette publique a atteint le niveau vertigineux de 120 % du PIB, soit plus de 3.000 milliards d’euros. Un fardeau insoutenable pour les générations futures, qui devront payer les intérêts de cette dette pendant des décennies. Le gouvernement se veut rassurant et affirme que la dette est soutenable grâce aux taux d’intérêt bas. Mais cette situation ne durera pas éternellement. La remontée des taux, liée à la reprise économique ou à une crise de confiance des marchés, pourrait faire exploser la charge de la dette, qui représente déjà plus que le budget de l’éducation nationale. Face à ce risque, le gouvernement n’a pas de stratégie claire. Il se contente de reporter le problème à plus tard, en espérant que la croissance revienne et que l’Europe fasse preuve de solidarité. Il refuse d’envisager toute réforme structurelle des dépenses publiques, qui sont parmi les plus élevées du monde. Il ignor

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, a récemment annoncé que les Français devront fournir un "effort global" en 2024 afin de réduire la dette du pays. Cette déclaration soulève de nombreuses interrogations et suscite une certaine frustration. Tout d'abord, il est important de souligner que la dette de la France n'est pas uniquement le résultat des dépenses excessives des citoyens ordinaires. La dette est principalement due à des politiques économiques inefficaces et à une mauvaise gestion des finances publiques. Par conséquent, il est injuste de demander aux Français de supporter seuls le fardeau de cette dette. En outre, cette demande d'effort supplémentaire intervient à un moment où de nombreux Français luttent déjà pour joindre les deux bouts. La crise économique causée par la pandémie de Covid-19 a entraîné une augmentation du chômage et de la précarité, ce qui a déjà mis de nombreuses familles dans une situation financière diffici