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Le Sénat autorise la surveillance à distance des appareils connectés.

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Le projet de loi sur la justice du ministre Eric Dupond-Moretti a franchi une étape au Sénat mercredi soir. Les sénateurs ont approuvé l'article 3 du texte, qui permet aux autorités de déclencher à distance les caméras ou micros des téléphones ou autres objets connectés, sans que les personnes concernées le sachent, dans le cadre de certaines enquêtes. Cette mesure, qui vise à faciliter le travail des enquêteurs, est vivement critiquée par la gauche, des avocats et des associations de défense des libertés. Ils y voient une "surenchère sécuritaire" et une "porte ouverte à une surveillance généralisée". Le ministre de la Justice a défendu son projet en affirmant que ces techniques étaient déjà utilisées, mais qu'elles nécessitaient la pose de dispositifs matériels, ce qui présentait des risques. Il a aussi assuré que la disposition était "entourée de garanties importantes", comme l'autorisation préalable d'un juge. L'activatio

Le Sénat ouvre la voie à un test de la reconnaissance faciale dans les lieux publics

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La reconnaissance faciale, une technologie controversée qui permet d’identifier les personnes à partir de leurs traits du visage, pourrait bientôt faire l’objet d’une expérimentation dans les lieux publics en France. Le Sénat a adopté, le 12 juin 2023, une proposition de loi qui vise à encadrer ce test, qui devra respecter des conditions strictes. L’objectif de cette proposition de loi, portée par le sénateur LR Jean-Pierre Grand, est de “permettre aux pouvoirs publics de disposer d’un outil efficace pour lutter contre le terrorisme, la criminalité organisée et la fraude documentaire”. Selon lui, la reconnaissance faciale est déjà utilisée dans d’autres pays, comme le Royaume-Uni ou la Chine, et il faut que la France ne prenne pas de retard dans ce domaine. Mais cette technologie suscite aussi des inquiétudes sur les risques qu’elle fait peser sur les libertés individuelles et la protection des données personnelles. Les opposants à la reconnaissance faciale craignent qu’elle ne conduis

La police pourra-t-elle bientôt espionner les smartphones à distance ?

Un projet de loi qui suscite la polémique sera examiné au Sénat à partir de ce mardi 6 juin. Il s'agit du projet de loi «Orientation et programmation du ministère de la Justice 2023-2027», qui vise à donner aux enquêteurs la possibilité d'activer à distance les appareils électroniques, tels que les smartphones, les tablettes ou les montres connectées. Cette mesure aurait pour objectif de faciliter les investigations dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée ou la cybercriminalité. Elle permettrait aux policiers d'accéder aux données stockées ou échangées sur ces appareils, comme les messages, les photos, les contacts ou la géolocalisation. Pour cela, les enquêteurs devraient installer à l'insu des suspects un logiciel espion, en leur envoyant par exemple un lien malveillant par sms ou par une application de messagerie chiffrée, comme Whatsapp ou Telegram. Ce logiciel leur donnerait ensuite le contrôle à distance du terminal, et leur permet